Plus de 1,1 million d’enfants de 2 à 11 ans sont scolarisés dans les 6850 écoles de l’éducation prioritaire. Trente-cinq ans après sa création, la politique d’éducation prioritaire a toujours pour objectif de corriger l’impact des inégalités sociales et économiques sur la réussite scolaire par un renforcement de l’action pédagogique et éducative dans les écoles et établissements des territoires qui rencontrent les plus grandes difficultés sociales. En 2014, de nouveaux principes, une nouvelle cartographie et des mesures spécifiques sont mises en place : scolarisation des moins de trois ans, plus de maitres que de classes, allègement du service d’enseignement pour dégager du temps de travail en équipe. Des mesures qui vont dans le bon sens mais qui sans moyens à la hauteur risquent de ne pas atteindre leur objectif. Leur détricotage annoncé depuis l'élection d'Emmanuel Macron, avec notamment la création de CP dédoublés à 12 élèves encadrés par des enseignant·es pris sur le dispositif PDMQC, inquiète les équipes.
Les enseignants spécialisés du premier degré exercent auprès d'élèves présentant des besoins éducatifs particuliers liés à une situation de handicap, une maladie ou des difficultés scolaires graves et durables, « en recherchant pour chacun d'eux les conditions optimales d'accès aux apprentissages scolaires et sociaux. »
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Les directrices et directeurs sont près de 44 500 à assurer une position centrale dans le fonctionnement de l’école publique. Ils ne ménagent ni leur temps ni leur énergie pour favoriser le travail des équipes pédagogiques, accueillir au mieux les familles et favoriser la réussite de tous les élèves. Malgré quelques avancées, leur travail reste complexe et parfois difficile tant ils manquent de temps et de moyens pour se consacrer pleinement aux élèves et à l’animation de leur école. Tour d’horizon de cette fonction aux multiples facettes.
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Les personnels titulaires remplaçants (TR) peuvent être mobilisés dès la première journée d’absence d’un·e enseignant·e pour le ou la remplacer. Les TR sont rattachés administrativement à une école et affectés soit dans une brigade départementale de remplacement (BD), soit sur une zone d’intervention localisée (ZIL). Ces personnels sont aux alentours de 25 000 aujourd’hui, un nombre encore bien insuffisant pour faire face aux besoins de remplacements.
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| Mobilisations | 17.03.23