15 mars dans la rue, disponibles pour la suite !

Mis à jour le 09.03.23

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Deux mois après l’annonce du contenu du projet de réforme des retraites, le bilan est sans appel, l’opposition à la réforme est croissante et les mobilisations rassemblent de plus en plus de monde. Le Président et le gouvernement doivent cesser leur entêtement au risque de créer une situation explosive. Le retrait est un impératif démocratique. Au lendemain de l’adoption du report à 64 ans par le Sénat ,la FSU-SNUipp appelle avec l’interprofessionnelle à investir massivement le mercredi 15 mars. Elle appelle les personnels à déposer des intentions de grève pour les prochains jours et soutiendra tou·tes celles et ceux qui se mobiliseront jeudi 16.

La réforme est comprise

L’argumentaire gouvernemental sur la prétendue nécessité économique de la réforme n’a pas tenu. C’est ainsi que le gouvernement s’est retrouvé en difficulté pour justifier ses choix avec l’avancée des débats parlementaires. Les mensonges, comme sur les 1200 euros de retraites pour toutes et tous, ont progressivement été dévoilés. Dans son décryptage du 11 janvier, la FSU-SNUipp montrait déjà à quel point le gouvernement agissait de façon idéologique. Le syndicat a d’ailleurs mis en place un site dédié avec simulateur, des réponses à la communication gouvernementale mais aussi en avançant un projet alternatif pour montrer que d’autres choix, plus justes socialement, sont possibles.

La population veut le retrait

La volonté gouvernementale a été “d’aller vite” et le projet est donc présenté dans une procédure spécifique de seulement 50 jours, limitant les débats au Parlement. A cela s’ajoute le mépris du président qui ne s’est exprimé que deux fois en ne montrant aucune inflexion et en refusant de recevoir l’intersyndicale au lendemain de la journée du 7 mars. Par ailleurs, l’article 7 de la loi, allongeant l’âge de départ à 64 ans, a été voté en pleine nuit dans un Sénat sourd à l’expression massive du rejet de cette mesure. Ce calendrier peu démocratique n’enlève rien à la détermination de la population. Au contraire.
Lors d’un premier sondage le 16 janvier, le CSA donnait 61% des françaises et français opposé·es à la réforme. Le 15 février, le même institut annonçait 67% de rejet. Soit 6 points de plus. À la veille de la journée 7 mars, l’IFOP annonce un rejet pour 74% chez les actif·ves.
Entre le 19 janvier et le 7 mars, la mobilisation a été croissante passant de 2 à 3,5 millions de manifestant.es.

Retrait du projet et mobilisation citoyenne : des impératifs démocratiques

Les parlementaires sont censé·es représenter les citoyen·nes de leurs circonscriptions qui les ont élu·es. C’est pour cela que la FSU-SNUipp a invité les personnels à les interpeller pour leur demander de ne pas voter la réforme.
L’intersyndicale l’écrit le 7 mars au soir, le déni démocratique actuel «conduit immanquablement à une situation qui pourrait devenir explosive».

La mobilisation de toutes et tous, par la grève, mais aussi dans les manifestations et dans les diverses actions proposées localement est un impératif pour faire entendre cette voix majoritaire : le refus de cette réforme. C’est pourquoi la FSU-SNUipp appelle à être encore plus nombreux et nombreuses dans la rue pour exiger le retrait le mercredi 15 mars prochain et à continuer à se mobiliser.

Manifestations Retraites 15 mars

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