En octobre 2022, environ 220 professeurs d’enseignement général de collège (PEGC) étaient encore en activité. Ce « corps » du second degré a un statut particulier hérité de l’histoire de l’école. Il est en « extinction » comme le dit la loi, c’est-à-dire voué à disparaître au fil des départs en retraite, mais ses personnels, actifs comme retraités, ont encore des droits à faire valoir. Le secteur collège de la FSU-SNUipp défend les conditions de travail des personnels actifs et les conditions de vie des PEGC retraités.
La baisse des moyens pour le premier degré, inédite depuis 2012, se traduit partout par des fermetures de classes
L’école élémentaire publique accueille près de 3,6 millions d’enfants de 6 à 11 ans qui, pour la grande majorité d’entre eux, ont été scolarisés à l’école maternelle. Les apprentissages fondamentaux qui y sont dispensés constituent les fondements des autres apprentissages et leur maîtrise apparaît, de fait, une condition indispensable au bon déroulement des parcours des élèves. Les enseignements leur offrent des entraînements systématiques à la lecture, à l’écriture, à la maîtrise de la langue française et des mathématiques, ainsi que de solides repères culturels. Les élèves en difficulté doivent pouvoir bénéficier d'un enseignement différencié et d'une aide personnalisée si besoin auprès de personnels spécialisés dès que les premières difficultés apparaissent et avant qu’elles ne soient durablement installées.
Quelle prise en charge de la difficulté scolaire dans notre système éducatif ?
Plus de 2 millions et demi d’enfants de 2 à 6 ans sont scolarisés dans cette « école première ». Spécificité française, l’école maternelle joue un rôle essentiel pour la réussite des élèves, notamment les plus fragiles. Elle constitue une étape cruciale dans le développement de l'enfant au moment où les apprentissages langagiers et sociaux, la structuration de l'espace et du temps, une motricité de plus en plus fine, et la découverte des autres et du monde se développent.
Le Ministère se veut rassurant sans pourtant créer les postes nécessaires.
Parce qu’enseigner est un métier qui s’apprend, la formation doit constituer un axe central et solide tout au long de la carrière des enseignants pour leur offrir la garantie partout d’une formation initiale et continue de qualité, quel que soit le niveau exercé. Il reste encore beaucoup de chemin à parcourir…
Les enseignants spécialisés du premier degré exercent auprès d'élèves présentant des besoins éducatifs particuliers liés à une situation de handicap, une maladie ou des difficultés scolaires graves et durables, « en recherchant pour chacun d'eux les conditions optimales d'accès aux apprentissages scolaires et sociaux. »
En grève et mobilisé·es le 8 mars pour les retraites et les droits des femmes
Les personnels titulaires remplaçants (TR) peuvent être mobilisés dès la première journée d’absence d’un·e enseignant·e pour le ou la remplacer. Les TR sont rattachés administrativement à une école et affectés soit dans une brigade départementale de remplacement (BD), soit sur une zone d’intervention localisée (ZIL). Ces personnels sont aux alentours de 25 000 aujourd’hui, un nombre encore bien insuffisant pour faire face aux besoins de remplacements.
Plus de 1,1 million d’enfants de 2 à 11 ans sont scolarisés dans les 6850 écoles de l’éducation prioritaire. Trente-cinq ans après sa création, la politique d’éducation prioritaire a toujours pour objectif de corriger l’impact des inégalités sociales et économiques sur la réussite scolaire par un renforcement de l’action pédagogique et éducative dans les écoles et établissements des territoires qui rencontrent les plus grandes difficultés sociales. En 2014, de nouveaux principes, une nouvelle cartographie et des mesures spécifiques sont mises en place : scolarisation des moins de trois ans, plus de maitres que de classes, allègement du service d’enseignement pour dégager du temps de travail en équipe. Des mesures qui vont dans le bon sens mais qui sans moyens à la hauteur risquent de ne pas atteindre leur objectif. Leur détricotage annoncé depuis l'élection d'Emmanuel Macron, avec notamment la création de CP dédoublés à 12 élèves encadrés par des enseignant·es pris sur le dispositif PDMQC, inquiète les équipes.
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49-3 : Le mépris de trop
| Mobilisations | 17.03.23