Après le Conseil d’Administration de l’AEFE du 27/11 et le comité technique du 4/12, l’heure du bilan a sonné. Le projet de loi de finance pour 2013 était déjà un mauvais signe pour les personnels, l’AEFE étant écartée de la priorité à l’Education par une dotation en emplois insuffisante et une contribution financière de l’Etat bien en deçà des charges incombant à l’opérateur public. Les dernières instances n’ont fait que confirmer la tendance : rigueur budgétaire, ponction des parents, pression des effectifs et surtout ceinture pour les personnels ! 

Le SNUipp et le SNES ont demandé le budget nécessaire à la mise en œuvre d’une politique salariale et sociale ambitieuse : 14 millions d’euros sur 3 ans, 6 millions maintenant, pour répondre aux attentes concernant l’ISVL, l’avantage familial et l’amélioration de la situation des recrutés locaux. Fin de non recevoir ! Les personnels ont trop reçu en 2012 !

Le gel du point d’indice, la journée de carence maintenue ou la hausse des cotisations retraites sont bien évidement ignorés, la baisse du pouvoir d’achat est occultée, seul « l’équilibre budgétaire » trouve écho à la direction de l’Agence. 

Et encore, si les enseignants avaient la certitude d’une amélioration qualitative de l’enseignement par des créations de postes ou la prise en charge de la difficulté scolaire… mais rien en perspective à l’étranger.

La FSU a prévenu, l’Agence portera l’entière responsabilité des  conflits qui se dérouleront pendant l’année scolaire.  Le SNUipp appelle toutes ses sections locales à débattre, en intersyndicale, des revendications et des modalités d’action à mettre en œuvre dès le 2^ème trimestre. Les réunions d’information syndicale sont à privilégier pour réunir un maximum de collègues (organiser une réunion d’information syndicale à l’étranger). Utilisez ce droit et organisez le débat !

Faites-nous part rapidement de vos initiatives locales   : hdf@snuipp.fr

Priorité à l’Education : les personnels l’imposeront à l’étranger !

L’AEFE ne veut plus s’embarrasser « d ‘établissements croupions », avec trop peu d’élèves scolarisés, trop de boursiers, l’AEFE pense que son rôle n’est pas « de faire de l’éducation de substitution » (plus de 60 % d’élèves français, quelle substitution ?).  L’AEFE a réponse à tout. L’AEFE prend les décisions de fermeture de manière arbitraire et autoritaire. Une fois prises, ces décisions seront irréversibles. L’AEFE sait cela. L’AEFE ne cherche pas de solutions, l’AEFE déconventionne ces établissements car ils ne répondent plus aux critères qui semblent s’être installés au plus haut niveau : la rentabilité, l’élitisme, l’excellence et sa vitrine. Le SNUipp défend, lui, que l’AEFE doit accepter que certains établissements contribuent moins que d’autres au budget de l’institution. Que leur contribution est autre. Ces établissements ont leur place dans le système. L’histoire qui lie Madagascar à la France, le nombre important de ressortissants français, la géographie  spécifique de la grande île, le  manque de structures éducatives locales compétentes et adaptées et la qualité des établissements et de l’enseignement français dispensé ne peuvent qu’encourager à la pérennité de ce réseau, de surcroit malmené par une crise politique et économique qui persiste. La réussite de TOUS les élèves reste notre seul critère ! Lire la suite dans la Chronique du SNUipp Madagascar (Edito et bilan de la tournée)

RUSSIE : Visite du Secteur Hors de France au Lycée Alexandre Dumas de MOSCOU

Échanges et actions de formation à l'étranger - année 2013-2014 :

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