EDITO 

Japon : réouverture à haut risque le 4 avril

L'Ambassadeur de France au Japon a fixé la réouverture du lycée français de Tokyo au 4 avril .

Pourtant, les raisons qui avaient conduit à la fermeture de l'établissement et au départ d'une grande partie des élèves et des personnels demeurent. La visite éclair du Président de la République ne saurait occulter la détérioration de la centrale nucléaire sur le site de Fukushima (à 240 km de Tokyo). D'ailleurs, le Japon s'est vu contraint de demander l'aide des experts français du nucléaire.

Le SNUipp et le SNES FSU sont extrêmement préoccupés par le danger que peut représenter pour la santé des élèves et des personnels une réouverture trop prématurée.

A la demande de la FSU, le Comité Hygiène et Sécurité de l'Agence pour l'Enseignement Français à l'Etranger, s'est réuni ce jour. Le SNUipp a réclamé des garanties quant à un plan d'évacuation, au-delà des mesures de confinement envisagées en cas d'alerte, et la communication quotidienne des mesures de radioactivité.

Au vu des incertitudes qui prévalent actuellement, la FSU a défendu, pour chaque personnel, la possibilité de faire valoir si nécessaire son droit de retrait. 

D'autre part, elle demande solennellement au Ministère des affaires étrangères de  tout mettre en œuvre pour assurer la sécurité la communauté scolaire du lycée français de Tokyo.  Lire la suite >>>

Le SNUipp dénonce l’attitude « minimaliste » de l’Agence dans le traitement de ce dossier. Les réponses sont largement insuffisantes en regard de la situation des collègues.

Une aide financière d'urgence est demandée par les collègues pour faire face aux frais, l’AEFE dit ne pas être en mesure de satisfaire cette demande.

 Les collègues ont laissé tous leurs biens en Libye, certains d’entre eux ont été pillés, parfois même après leur départ. L’AEFE dit avoir sollicité auprès de sa tutelle une indemnisation mais ne s’engage sur aucun montant. 

La FSU demande à l’AEFE :
- de solliciter l’Association des œuvres sociales du ministère des affaires étrangères afin de trouver des compensations financières.
- la création, en Conseil d’administration, d’une ligne budgétaire consacrée à l’aide d’urgence pour les personnels (résidents et recrutés locaux) exerçant dans les pays à risques.  Lire la suite>>>

Madeleine da CUNHA - Régine DOUZENEL – Pierre-Yves MIRAGLIESE
Christophe LE BOLC'H – Jean-Michel CHASSAGNE - Jean-Luc CLISSON

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