Les organisations syndicales viennent d’initier une pétition pour défendre les droits des EVS et réclamer pour eux de meilleures perspectives d’insertion professionnelle mais aussi de revendiquer la reconnaissance de nouvelles missions indispensables pour le fonctionnement du système éducatif.
Le 18 octobre, les secrétaires généraux du SE-UNSA, du Sgen-CFDT, de la CGT éduc’action et du SNUipp s’adressaient au ministre de l’éducation nationale et au ministre du travail, de la solidarité et de la fonction publique. Leur demande, être reçus par les ministres pour essayer de trouver des solutions au non renouvellement des postes d’emplois de vie scolaire. Ces derniers vont en effet se retrouver au chômage alors que les ministères n’ont pas rempli leurs obligations de formation.
Les organisations syndicales viennent de prendre l’initiative d’une pétition qui s’adresse, bien sûr, aux EVS mais plus largement à l’ensemble de la communauté éducative. Il s’agit à la fois de défendre les droits des EVS et réclamer pour eux de meilleures perspectives d’insertion professionnelle mais aussi de revendiquer la reconnaissance de nouvelles missions indispensables pour le fonctionnement du système éducatif.
Un amendement adopté par la commission des affaires culturelles et introduit dans la petite loi adoptée le 17 novembre (= sortie de l’assemblée nationale), modifie la répartition des crédits et reporte 20 millions d’euros vers le financement des contrats aidés. Ces crédits sont pris sur le budget consacré aux heures supplémentaires du second degré. L’amendement destinait ce déplacement de 20 milions à des créations de postes. Il faudra le faire confirmer au Sénat.
La lettre des organisations syndicales aux ministres
La pétition à télécharger et à faire signer