Etude internationale
PIRLS 2011 : le niveau de lecture baisse en France
12 décembre 2012

L’étude internationale Pirls 2011 portant sur les compétences de lecture des élèves à la fin du CM1 montre que le niveau moyen recule en France par rapport à Pirls 2006.

Les compétences en lecture des écoliers français, en légère baisse en 2011, sont inférieures à la moyenne européenne, selon la troisième étude du Programme international de recherche en lecture scolaire (Pirls) réalisée tous les 5 ans et dont la dernière édition a été publiée mardi 11 décembre. Plus précisément, avec 520 points, la France est au dessus de la moyenne internationale des 49 pays évalués qui se situe à 500 points, mais reste en dessous de la moyenne européenne qui est, elle, à 534 points. Cette étude, menée par l’Association internationale pour l’évaluation des compétences scolaires, mesure les performances en lecture des élèves en fin de quatrième année de scolarité obligatoire, le CM1 pour la France.

Un système hexagonal très inégalitaire

Selon la Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (Depp) au ministère de l’Education qui a publié une note en attendant la version intégrale en Français de Pirls, sur certains items entre 2001 et 2011, on observe des baisses particulièrement significatives. Ainsi les performances en compréhension des textes informatifs chutent de 13 points, de même que celles sur les compétences les plus complexes (- 11 points). Les meilleurs élèves de Pirls sont Hong Kong avec 571 points, la Fédération de Russie avec 568 points, la Finlande et Singapour avec (567 points). La France se classe au 29e rang perdant 2 points depuis la dernière enquête Pirls qui avait réalisée en 2006. Par ailleurs, Les inégalités entre les élèves restent importantes en France. Sii elle se réduisent un peu, c’est parce qu’on observe une baisse significative du pourcentage d’élèves français les plus avancés (7 % en 2001 contre 5 % en 2011). En outre, les élèves français sont surreprésentés dans le quartile européen des élèves les plus faibles (32 % pour la France contre 25 % en moyenne).