« Deux heures d’animations pédagogiques par ci, un parcours M@gistère par là, et hop, nous voilà prêts pour changer l’école ! » C’est à l’occasion du dernier Conseil supérieur de l’éducation (CSE) du 11 avril qui prévoyait l’étude de 40 nouveaux textes réglementaires dont les nouveaux programmes d’EMC que le secrétaire général du SNUipp-FSU s’est adressé à la ministre au sujet de la formation continue. « Chacun sait qu’il ne suffit pas d’habiller le changement avec de multiples annonces ou en empilant les décrets et autres circulaires » a-t-il poursuivi dénonçant une formation qui reste « le grand mystère de la politique éducative actuelle ». Pour le syndicat « dans n’importe quel métier, on n’oserait faire croire à une refondation sans formation continue ». Et pourtant des programmes de maternelle de qualité vont entrer en vigueur sans aucun plan de FC pour aider les enseignants à se les approprier. « La vraie refondation doit être celle de la FC » a-t-il conclu « sinon rien ne bougera et on demandera encore aux enseignants de tout porter sur leurs épaules et de se débrouiller seuls. »
Bilan social :
Les chiffres
du ministère
« 187 900 personnes ont participé à au moins une heure de formation, on peut donc estimer que 56 % de l’ensemble des enseignants du premier degré ont bénéficié d’une formation. » Sic et c’est le bilan social 2014 du ministère qui le dit en analysant les données enregistrées dans GAIA. En moyenne, les personnes inscrites ont bénéficié de 4 jours de formation, mais ce chiffre revient à 2,3 jours si on le rapporte à l’ensemble des enseignants. |
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