Dans son référé (lire ici), la Cour des comptes dénonce également le défaut de remboursement des frais de déplacement (et parfois de restauration et d’hébergement) des enseignants participant à des actions de formation. Les sages de la rue Cambon indiquent qu’il « n’est pas conforme à la règlementation et crée un risque contentieux potentiellement lourd ». Un problème bien connu des sections départementales du SNUipp-FSU qui ne cessent d’interpeler les autorités académiques sur ce point. En réponse à la Cour, la ministre affirme que « les applications nationales gérant les déplacements temporaires des enseignants ont été mises en conformité » tout en reconnaissant les faits en admettant que ces « pratiques non conformes ne sont pas compatibles avec la priorité que constitue l’accompagnement des enseignants ». Une ambigüité urgente à lever sur le terrain.
OCDE
Un regard sévère
Une offre de formation continue qui « n’est pas suffisamment centrée sur les besoins des enseignants ». Selon l’enquête internationale TALIS de l’OCDE parue en 2014, 88 % des enseignants déclarent avoir suivi une activité de formation d’en moyenne 8 jours au cours des 12 derniers mois mais ils ne sont que 76 % en France à déclarer 4 jours de formation. « Le manque d’incitations, l’incompatibilité de l’emploi du temps professionnel (ou familial), ou l’inadéquation, aux yeux des enseignants, de l’offre de formation avec leurs besoins » freinent, selon l’étude, la participation des enseignants à des activités de FC. |
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La cour, la ministre et le syndicat
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