Un « livret de connaissances et de compétences », « extrêmement allégé » et « modifié » devrait se substituer, dès cette année, au très controversé LPC. C’est la réponse du ministère au SNUipp qui propose toujours une remise à plat des dispositifs d’évaluation.
C’est à l’occasion d’une rencontre au ministère de l’Éducation nationale, vendredi 7 septembre, qu’ont été données de premières réponses aux demandes du SNUipp concernant l’avenir du très controversé livret personnel de compétences. Un “LPC” qualifié de « véritable usine à cases » par le syndicat dans un courrier adressé à Vincent Peillon à la fin du mois d’août, et que lui même jugeait « inutilement complexe » dans sa lettre aux enseignants. Le ministre a donc demandé « à titre transitoire pour cette année, la préparation d’un livret de connaissances et de compétences largement simplifié, qui ne soit pas un casse-tête stérile pour les enseignants ». La version actuelle avec ses 46 items en CE1 et 110 en CM2 est donc laissée de côté. A noter aussi, que Vincent Peillon ne parle plus de LPC mais d’un « livret de connaissances et de compétences » et que selon le ministère, ce nouveau livret transitoire sera extrêmement allégée pour le primaire et concrètement modifié.
A l’évidence, le SNUipp-FSU a fait bouger les lignes... et les cases. Il regardera néanmoins avec beaucoup d’attention ce projet de dispositif transitoire. Reste, dans le même temps, à régler définitivement le problème des évaluations en général et la confusion qu’il pourrait y avoir avec les systèmes élaborés par les équipes enseignantes. « Nous pensons qu’il est important de revenir à des principes simples et lisibles en matière d’évaluation des élèves. » avertissait d’ailleurs le syndicat dans sa lettre au ministre. Le dossier est donc toujours sur la table de la concertation qui se poursuit.