Défendre les langues de
France contribue à maintenir
et à développer la diversité et
la richesse culturelles du
monde.
Si aujourd’hui 270 000 élèves
reçoivent un enseignement de
et/ou en langue régionale (voir carte ci-contre),
l’UNESCO classe la plupart de
nos langues parmi les langues
en danger. Face à l’évolution
de la transmission familiale, le
service public d’éducation est
investi d’un rôle majeur pour
transmettre ces langues et assurer
leur pérennité.
Le service public a vocation à
accueillir tous les jeunes. Il
doit donc être en mesure
d’offrir à tous les élèves la possibilité
d’une scolarité dans
une filière bilingue, de la maternelle
au baccalauréat,
proche du domicile et dans de
bonnes conditions pédagogiques,
égales pour tous sur
tout le territoire. Cela nécessite
une véritable dynamique
pour développer des cursus
complets. Cela suppose aussi
que les recrutements soient
revus à la hausse et que les
formations initiale et continue
soient de qualité. L’État doit
s’en donner les moyens, y
compris par la mise en place
de pré-recrutements.
C’est ce que porte le SNUipp-
FSU dans toutes les instances
où ces questions sont traitées.
Créer une dynamique autour des langues régionales
Charte : il faut ratifier !
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